American Vertigo

americanvertigo_affL’histoire
Que signifie être Américain, et qu’est-ce que l’Amérique d’aujourd’hui ?
Pour répondre à ces questions, les reportages que le célèbre philosophe Bernard-Henri Lévy a écrits au fil des 9 mois au cours desquels il a parcouru l’Amérique, des rochers de Rushmore aux miradors qui veillent sur la frontière mexicaine, du salon de James Ellroy aux barbelés de Guantanamo, ont été publiés aux Etats-Unis puis en France. Sur ses talons, durant tout ce voyage, un unique témoin : la caméra du réalisateur Michko Netchak. Et à l’arrivée, un documentaire subjectif : American Vertigo, le film, véritable journal de bord d’American Vertigo, le livre.


Mon Avis
J’ai carrément détesté et je suis pas la seule.
Dans la salle, il y en a plein qui sont partis et les courageux qui sont restés jusqu’au bout du calvaire comme moi étaient plutôt déçus et énervés.
C’est à chier et beaucoup trop intellectuel.
On apprend rien
 qu’on ne sache déjà sur les americains.
De plus pour un documentaire, la qualité de l’image est mauvaise
 et les cadrages ,j’en parle même pas: le travelling à travers la voiture est fatiguant et nauseux.
J’ai failli a plusieurs fois m’endormir.

Ce qu’on voit :

Des images de l’Amérique d’aujourd’hui, de tous ses états (ou à peu près) et dans tous ses états, sur lesquelles est superposé la voix off de Jean-Pierre Kalfon (dont le texte est directement lié au livre),ainsi qu’une insupportable et fatiguante Bande Originale.

Quelques minuscules interviews de 30 secondes viennent se rajouter à ce gloubi-boulga ennuyeux d’une Amérique que l’on connaît déjà et qui n’est ici jamais montrer sous un autre angle :
Faisant l’apologie de son intégrité, le blâme de ses systèmes d’incarcération, entre autres.

Ce voyage ou plutôt journal de bord est formellement ininteressant.
La construction se dessine sur les bordures de la carte.
Chaque état ou ville est donc expliqué entre 30 secondes et 3 minutes, ne laissant jamais le temps au spectateur d’apprécier la saveur de chacune de ces petites parcelles d’Amérique.
New York est contourné (on y visite une prison),
Miami n’est même pas montré (ce passage n’est simplement qu’une interview de James Ellroy,qui parle de son oeuvre sans établir de rapport vis à vis de l’Amérique)…

Le principe d’American Vertigo » est donc parfaitement raté :
on ne saisit pas les tenants et aboutissants de ce périple, qui passe d’interviews d’auteurs à des prisons obscures, des plaines ensablées à une scène choquante d’immaturité sur le deuil d’une famille pour leur fils perdu en Irak.
Les assemblages,au final,ne dessinent aucunement le bilan d’une Amérique pleine d’idéaux et de contradictions.
On comprend par moment ses qualités, ses défauts, grâce à un texte ultra-subjectif et souvent très bien écrit,mais cela ne pallie que quelques instants l’incohérence globale du métrage : on veut nous parler d’une Amérique et de ses douleurs, de ses miroirs et de sa paranoïa, mais à aucun moment on ne comprend ce que signifie chaque visite dans une ville ou un état, et le film bascule alors rapidement dans le ridicule.

A Zapper…

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